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HAVEN INTERNATIONAL solidaire avec l'UKRAINE: Informations Réfugié(e)s



GUERRE EN UKRAINE : UNE TRAGEDIE qui oblige au déplacement de près de 5 millions de civils dont principalement des FEMMES et des ENFANTS !...


Nombreux sont les articles qui dénoncent et dénombrent des situations dramatiques et inédites depuis plusieurs décennies en Europe!…

Nous souhaitons via ce blog, avant tout exprimer notre solidarité avec l’UKRAINE et vous transmettre les principales informations utiles à l’aide aux réfugié(e)s…

Nous partageons aussi avec vous ces photos dont vous pouvez retrouver les articles détaillés sur le bulletin de l’ONU…


PHOTOS: Bien plus que des mots....


©UNICEF/Viktor Moskaliuk

Le 5 mars 2022, dans l'ouest de l'Ukraine, des enfants et des familles se dirigent vers la frontière pour passer en Pologne.



© UNICEF/Viktor Moskaliuk

Le 5 mars 2022, dans l'ouest de l'Ukraine, des enfants et des familles se dirigent vers la frontière pour passer en Pologne.




ACCUEIL DES REFUGIES UKRAINIENS EN FRANCE


17000 réfugiés arrivent actuellement en France dans l’urgence dont essentiellement des femmes et des enfants + personnes âgées…

La demande actuelle principale des Ukrainiens est à ce jour un accueil provisoire de quelques mois à 1 an pour, soit un retour Ukraine , soit une transition en France avant un déplacement vers l’Espagne et le Portugal, voire l’Italie où les communautés/Familles Ukrainiennes sont importantes…(D’où un afflux tout particulier sur le sud de la France)

EN France, en plus de la plateforme européenne, https://www.eu4ua.org/uk ,

Une Cellule interministérielle de crise a été mise en place pour coordination/Organisation de l’accueil avec les associations dédiées comme France Terre d'asile ; Secours Populaire ; Médecins sans frontières ; Adoma ; Croix rouge ; Fondation de France…Etc.

La coordination est en cours pour organiser cet accueil qui nécessite de régler aussi très concrètement sur le court et moyen terme les nombreux points assez complexes pré-cités y compris avec collectivités territoriales dont les mairies...


Pour héberger ces familles ukrainiennes, le gouvernement a lancé la plateforme « Je m’engage pour l’Ukraine » qui recense à ce jour plus de 30.000 propositions de logements.

Mais sans attendre l’action des pouvoirs publics, Sébastien Champalaune en avait fait de même dès le début de la guerre en lançant le site Solidarité Ukraine.

Voir site gouvernemental qui est en français et en ukrainien :


LIEUX D’ACCUEILS


PARIS : Locaux spéciaux de la Porte de la Chapelle ont été déplacés à la Porte de Versailles avec informations et échanges possibles en Ukrainien en collaboration avec la Mairie de Paris et Notamment France Terre d’asile/Armée du Salut/Croix rouge…


STRASBOURG


LYON

Alors que le maire de Lyon Grégory Doucet a annoncé être « prêt à accueillir des réfugiés s’il y a des réfugiés« , l’ensemble des associations ukrainiennes de Lyon ont mis en place une plateforme de solidarité ouverte à tous au profit du peuple ukrainien.

Cette plateforme recense l’ensemble des opérations solidaires pour le peuple Ukrainien touché par la guerre de la Russie en Ukraine.

Il est possible de trouver chacun des points de collectes, leur adresse, jours et horaires d’ouvertures ainsi que la liste tenue à jour des besoins de ces centres, dont les dons partiront en direction de l’Ukraine : produits alimentaires, matériels médicaux, équipement, électroniques, hygiène, couchages…


SUD de la FRANCE :

Les réfugiés ukrainiens sont de plus en plus nombreux à passer par les Alpes-Maritimes. C'est "le premier département en France à accueillir des réfugiés" selon un communiqué de la municipalité de Nice. Selon la ville, ils sont déjà plus de 1.000 à avoir été reçus à la Maison pour l’Accueil des Victimes de Nice.

Nice face à l’arrivée massive de réfugiés :

La capitale des Alpes-Maritimes a déjà accueilli 1 500 personnes en dix jours. 250 autres arrivent quotidiennement, jour et nuit.

Nice est la ville de France accueillant, actuellement, le plus de réfugiés ukrainiens




© UNICEF/Aleksey Filippov

Dans le cadre de l'escalade du conflit en Ukraine, des personnes dans une gare de Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine, attendent de monter dans un train d'évacuation vers Przemysl, en Pologne.



© UNICEF/Oleksandr Ratushniak

Les bombardements ont tué la mère de Milana, âgée de six ans. Elle se rétablit actuellement après avoir été opérée dans un hôpital pour enfants à Kiev, en Ukraine.




©PAM

Distribution de pain dans une station de métro à Kharkiv, en Ukraine.




© UNICEF/Andriy Boiko

Une mère tient son nouveau-né dans les bras dans un hôpital de Kyïv, en Ukraine.




© UNICEF/Tom Remp

Des familles arrivées le 5 mars 2022 à Berdyszcze, en Pologne, après avoir fui la guerre en Ukraine.



© IFRC

Des réfugiés ukrainiens à Varsovie, en Pologne.



© UNICEF/Aleksey Filippov

En pleine escalade du conflit en Ukraine, des personnes dans une gare de Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine, attendent de monter dans un train d'évacuation vers Przemysl, en Pologne.



© IFRC/Arie Kievit

Une Ukrainienne porte une couverture d'urgence à son arrivée en Pologne après avoir fui l'escalade du conflit en Ukraine.



© ONU Femmes/Aurel Obreja

Des personnes fuient l'Ukraine, cherchant refuge en Moldavie ou transitant par le pays pour se rendre en Roumanie et dans d'autres pays de l'UE.






UNE FEMME ACCOUCHE AU LENDEMAIN DU 24 FEV!...


© Mariia Shostak via UNFPA

Mariia Shostak et son bébé Arthur dans le sous-sol d'une maternité à Kyïv, en Ukraine.

Mariia Shostak, une jeune femme de 25 ans vivant à Kyïv, la capitale ukrainienne, a commencé à avoir des contractions le 24 février, le jour où la Fédération de Russie a lancé une offensive militaire en Ukraine, et a accouché au son des sirènes des raids aériens.

Elle décrit les conditions atroces qu'elle a endurées, apportant une nouvelle vie dans un monde de danger soudain et extrême.

« J'ai eu une grossesse compliquée et je suis allée tôt à la maternité pour que l'enfant et moi-même soyons sous surveillance médicale.

Les contractions se sont intensifiées et les informations n'apportaient pas la paix

Quand je me suis réveillée le 24 février, l'écran de mon téléphone était plein de messages de proches. Avant même de les lire, j'ai réalisé que quelque chose s'était passé.

Le matin même, j'ai eu de légères contractions et, dans l'après-midi, nous avons été évacués vers l'abri du sous-sol pour la première fois. C'était effrayant. La nuit, je n'ai pas dormi.

Les contractions se sont intensifiées et les informations n'apportaient pas de paix.

Au petit matin du 25 février, un médecin m'a examinée et m'a dit que j'accoucherais ce jour-là. J'ai appelé mon mari à la maison pour qu'il vienne.

Un trajet qui prend normalement 20 minutes a duré près de quatre heures à cause des files d'attente à la station-service, dans les magasins et à la pharmacie.

« J'ai eu de la chance »

J'ai eu de la chance avec l'accouchement – ​​ça n'a pas eu lieu au sous-sol bien que certaines femmes aient accouché dans une pièce aménagée à cet effet.

J'ai commencé en salle d'accouchement mais j'ai dû être transférée au bloc opératoire pour une césarienne. Plus tard, lorsque les sirènes des raids aériens se sont déclenchées, le personnel médical a voulu m'évacuer au sous-sol, mais j'ai refusé.

À cause de la douleur, je ne pouvais même pas parler, encore moins aller nulle part. Le reste du temps, j'étais déconnectée du monde extérieur, ce qui était probablement la seule fois où j'oubliais la guerre.


Peur, fatigue et douleur

Après l'opération, j'ai été en réanimation pendant plusieurs heures, plus sous anesthésie. J'étais inquiète parce que je ne savais pas où se trouvaient le bébé et mon mari.

Pendant ce temps, une autre sirène de raid aérien a retenti, et j'ai décidé de descendre au sous-sol. J'étais en chemise jetable, sans chaussures, dans un fauteuil roulant, tenant une sonde urinaire.

J'ai été recouverte d'une couverture et emmenée au refuge, où j'ai vu mon fils pour la première fois. Nous l'avons appelé Arthur.

J'ai ressenti de la peur, de la fatigue et de la douleur. Le lendemain de l'opération, je montais à la maternité et redescendais au sous-sol plusieurs fois par jour. Encore et encore, la sirène du raid aérien retentissait.

L'épuisement a émoussé la peur jusqu'à ce qu'un projectile frappe un immeuble de grande hauteur que nous pouvions voir de notre fenêtre. J'ai réussi à dormir une heure ou deux par jour. Nous avons passé la plupart du temps au sous-sol assis sur des chaises. J'ai mal au dos d'être assise et mes jambes sont toujours enflées en raison d'une complication de la grossesse.

Mon mari, Yurii, a aidé, prenant soin de moi et du nouveau-né. Le personnel médical a organisé des repas dans le bunker et a ensuite fourni des lits.

Ils m'ont aidé à mettre le bébé au sein, ont partagé des médicaments pour les bébés, m'ont tenu la main quand j'avais du mal à marcher.

Je me sens en sécurité dans la capitale – il y a suffisamment d'abris et des informations sont fournies par les autorités. Mon mari a aménagé un coin pour nous dans le sous-sol de notre maison pour rester.

Je suis née et j'ai grandi ici à Kyïv, je n'ai pas d'autre maison. Nous n'allons pas partir ».


Ce récit est basé sur un article paru pour la première fois sur le site Web de nos collègues de l'agence des Nations Unies pour la santé sexuelle et reproductive, l'UNFPA.




UNE JOURNALISTE D’UNE CHAINE DE TELEVISION OFFICIELLE RUSSE TENTE D’ALERTER SON PEUPLE SUR LA GUERRE EN UKRAINE!...


Courage de la journaliste Marina OVSIANNIKOVA qui s’impose quelques secondes en direct derrière la présentatrice Ekaterina Andreîva, sur le 20h officiel russe pour diffuser son message :

« Non à la guerre. Ne croyez pas la propagande. On vous ment içi ».

Elle sera arrêtée puis relâchée quelques heures plus tard devant les caméras…

Elle a souhaité rester en Russie avec son fils malgré tous les risques qu’elle prend…


12.700 manifestants contre la guerre en Ukraine arrêtés en Russie

Par ailleurs, la répression des voix anti-guerre continue en Russie. Plus de 12.700 personnes qui manifestaient sans autorisation contre l’intervention militaire en Ukraine ont été arrêtées. Selon l’ONU, ces personnes ont été arbitrairement arrêtées pour avoir organisé des manifestations pacifiques contre la guerre.

Cette vague répressive n’épargne pas les médias, qui sont tenus de « n’utiliser que des informations et des termes officiels ». A ce sujet, Michelle Bachelet s’est dite préoccupée par le recours à « une législation répressive qui entrave l’exercice des droits civils et politiques et criminalise les comportements non violents ».

« Des définitions vagues et trop larges - par exemple, de l’extrémisme ou de l’incitation à la haine - ont conduit à des interprétations juridiques qui ne sont pas conformes aux obligations de la Russie en matière de droits humains », a affirmé Mme Bachelet, rappelant qu’une nouvelle législation criminalisant les circonstances de "discrédit" des forces armées poursuit sur « cette voie inquiétante ».

Dans ce contexte, les libertés fondamentales et le travail des défenseurs des droits de l’homme continuent d’être mis à mal par l’utilisation généralisée de la loi de 2012 dite « sur les agents étrangers », comme en témoigne la fermeture judiciaire de deux organisations créées par le groupe de la société civile très respecté Mémorial.




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